Tout savoir sur la culture des protéagineux

La lutte raisonnée contre les ravageurs du pois

Sitone, thrips, puceron vert, tordeuse, noctuelle défoliatrice : les ravageurs du pois sont présents tout au long du cycle de la culture. Ils peuvent provoquer jusqu’à 30 q/ha de pertes de rendement. Pour les contrôler sans préjudice pour la faune auxiliaire et l’environnement, il est indispensable de raisonner les interventions au cas par cas.

Surveiller les parcelles pour intervenir au bon moment

De la levée à la sortie des gousses, le pois est menacé par différents ravageurs qui peuvent provoquer des dégâts importants. Pour optimiser l’efficacité du traitement, il est essentiel d’intervenir au bon moment. Cela suppose de surveiller l’arrivée des ravageurs dans les parcelles de pois, de bien les identifier et de vérifier si le nombre d’individus présents justifie un traitement (seuil d’intervention).

Surveiller de la levée du pois jusqu’au stade 6 feuilles.
Les attaques se traduisent par des piqures alimentaires provoquant des arrêts de croissance et un dessèchement des feuilles.
Traiter à partir de 1 thrips par plante, à partir du stade 50 à 80% de plantes levées.

Surveiller de la levée du pois jusqu’au stade 6 feuilles.
Les attaques se traduisent par des morsures du limbe des feuilles et des manques à la levée.
Traiter lorsque de 5 à 10 morsures sont repérées sur les premières feuilles.
L’intervention vise les adultes avant les pontes : il n’y a aucun de moyen de lutte contre les larves.

Surveiller du stade 6 feuilles jusqu’aux premières gousses.
Les attaques se traduisent par des piqures alimentaires provoquant un affaiblissement des plants et la transmission de viroses.
Traiter à partir de 20 à 30 pucerons par tige.

Surveiller à partir de la mi-mai, date d’apparition de la première génération.
Les chenilles se nourrissent aussi bien des feuilles que des tiges. Les individus de la deuxième génération (juillet-août) sont les plus préjudiciables aux cultures.
Traiter en début d’attaque sur jeunes larves.

Surveiller du stade 6 feuilles jusqu’aux premières gousses.
Les attaques se traduisent par des piqures alimentaires provoquant un affaiblissement des plants et la transmission de viroses.
Traiter à partir de 20 à 30 pucerons par tige.

En savoir plus

Le pois protéagineux devient sensible aux attaques de maladies au moment de la floraison. C’est à cette période qu’il faut surveiller les attaques d’anthracnose, la maladie la plus fréquente et la plus nuisible au pois, mais aussi la présence de botrytis ou de rouille.

Sitone, thrips, puceron vert, tordeuse, noctuelle défoliatrice : les ravageurs du pois sont présents tout au long du cycle de la culture. Ils peuvent provoquer jusqu’à 30 q/ha de pertes de rendement.

Sitone, thrips, puceron vert, tordeuse, noctuelle défoliatrice : les ravageurs du pois sont présents tout au long du cycle de la culture. Ils peuvent provoquer jusqu’à 30 q/ha de pertes de rendement. Pour les contrôler sans préjudice pour la faune auxiliaire et l’environnement, il est indispensable de raisonner les interventions au cas par cas.

Dans la culture du pois, l’enjeu du désherbage est essentiel : les adventices mal contrôlées entrent très vite en compétition avec la culture, avec des répercussions irrémédiables sur le rendement.

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