Tout savoir sur la culture des protéagineux

Les maladies du pois : anthracnose, botrytis, rouille...

Le pois protéagineux devient sensible aux attaques de maladies au moment de la floraison. C’est à cette période qu’il faut surveiller les attaques d’anthracnose, la maladie la plus fréquente et la plus nuisible au pois, mais aussi la présence de botrytis ou de rouille. Oïdium, sclérotinia, mildiou, bactériose Pseudomonas syringae pisi, aphanomyces sont moins fréquentes mais méritent d'être surveillées.

L’anthracnose est la maladie la plus fréquente et la plus préjudiciable au pois protéagineux. Favorisée par les peuplements denses et les conditions humides, elle peut être contrôlée par une protection fongicide adaptée.

Le botrytis apparaît à partir de la floraison du pois les années humides et chaudes. En l’absence de protection fongicide à ce moment du cycle, il peut provoquer des pertes de rendement allant jusqu’à 20 q/ha.

Présente surtout en Champagne, la rouille peut être préjudiciable au rendement lorsque les attaques sont précoces. Elle peut être contrôlée par un traitement fongicide dès l’apparition des premiers symptômes.

Oïdium, sclérotinia, mildiou, bactériose Pseudomonas syringae pisi, aphanomyces : moins fréquentes que l’anthracnose, la pourriture grise (botrytis) ou la rouille, ces maladies méritent d’être surveillées. Particulièrement Aphanomyces, redoutable maladie du sol qui interdit la culture du pois.

En savoir plus

La floraison est le moment où le pois protéagineux est le plus sensible aux maladies. C’est là qu’il faut surveiller l’anthracnose, la maladie la plus fréquente et la plus préjudiciable à la production, mais aussi le botrytis ou la rouille...

Sitone, thrips, puceron vert, tordeuse, noctuelle défoliatrice : les ravageurs du pois sont présents tout au long du cycle de la culture. Ils peuvent provoquer jusqu’à 30 q/ha de pertes de rendement.

Sitone, thrips, puceron vert, tordeuse, noctuelle défoliatrice : les ravageurs du pois sont présents tout au long du cycle de la culture. Ils peuvent provoquer jusqu’à 30 q/ha de pertes de rendement. Pour les contrôler sans préjudice pour la faune auxiliaire et l’environnement, il est indispensable de raisonner les interventions au cas par cas.

Dans la culture du pois, l’enjeu du désherbage est essentiel : les adventices mal contrôlées entrent très vite en compétition avec la culture, avec des répercussions irrémédiables sur le rendement.

Ces contenus peuvent vous intéresser

AgAssist met à disposition gratuitement le catalogue complet des solutions phytosanitaires disponibles en France, ainsi que des services personnalisés (alertes météo, actualités, aides à la décision…) afin de vous aider à préserver vos cultures.

La Lettre d'Infos Agro
La Lettre d'Infos Agro

Abonnez-vous à notre lettre d'infos mensuelle et recevez nos actualités dédiées aux thématiques et cultures qui vous intéressent ainsi que nos avis d'experts !

Les prévisions météorologiques de votre région à 8 jours !

L’utilisation des produits phytosanitaires est fortement encadrée et elle doit suivre les bonnes pratiques agricoles : préservation de l'environnement et de la biodiversité.


Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée, consultez ​ http://agriculture.gouv.fr/ecophyto .

Top