Les autres maladies du pois
Oïdium, sclérotinia, mildiou, bactériose Pseudomonas syringae pisi, aphanomyces
Moins fréquentes que l’anthracnose, la pourriture grise (botrytis) ou la rouille, ces maladies méritent d’être surveillées. Particulièrement Aphanomyces, redoutable maladie du sol qui interdit la culture du pois.
L'oïdium du pois
- Susceptible d’être présent surtout dans le sud de la France.
- Se reconnaît à son feutrage blanc sur les parties aériennes des pois.
- Favorisé par les températures supérieures à 20°C et les fortes hygrométries.
- Généralement peu nuisible car apparaissant tardivement dans les parcelles.
Le sclérotinia du pois
- Surtout présent dans les rotations riches en oléagineux et lors de printemps humides.
- Provoque un jaunissement des parties aériennes des pois puis leur dessèchement.
- Malgré des dégâts visuels parfois impressionnants, la nuisibilité du sclérotinia ne dépasse pas les 5 q/ha.
Le mildiou
- Peu nuisible si les semences ont été protégées par un traitement de semences adapté.
- Provoque l’apparition d’un feutrage gris sur la face inférieure des feuilles et des vrilles.
- En l’absence de traitement de semences, les pertes de rendement peuvent atteindre jusqu’à 20 q/ha.
Pseudomonas syringae pisi
- Cette bactériose se reconnaît aux taches grasses puis aux nécroses en éventail qui apparaissent sur les feuilles et les tiges.
- Elle se manifeste surtout en cas de gel (semis trop précoces) ou de blessures.
- Son inconvénient est surtout de fragiliser les plantes vis-à-vis de l’anthracnose.
- Il n’existe pas de moyen de lutte chimique.
Aphanomyces euteiches
- Ce champignon se conserve dans le sol et s’attaque aux racines des pois protéagineux. Dans les zones touchées, les plantes jaunissent et cessent de se développer assez rapidement.
- Les pertes de rendement peuvent être considérables : de 20 à 50 q/ha !
- Aucun moyen de lutte n’a été identifié à ce jour. La seule façon fiable de gérer le risque Aphanomycesest de réaliser un test pour mesurer le potentiel infectieux de la parcelle, avant les décisions d’assolement, de façon à écarter les parcelles fortement infestées.
Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée, consultez north_east http://agriculture.gouv.fr/ecophyto .
Pour les usages autorisés, doses, conditions et restrictions d’emploi : se référer à l’étiquette du produit et/ou aux usages homologués mentionnés sur notre catalogue produits et/ou north_east www.phytodata.com .