La pyrale, principal ravageur du maïs
Les larves de la pyrale, Ostrinia nubilalis, peuvent provoquer d’importants dégâts sur le
maïs : baisse de qualité des épis, verse et développement de champignons.
Description
- Œufs : la femelle dépose des groupes de 5 à 30 œufs (ooplaque) sous les feuilles de maïs, le long de la nervure centrale. Une femelle peut pondre plusieurs centaines d'œufs.
- Larves : les larves de la pyrale se présentent sous forme de chenilles de 20 mm de longueur au dernier stade, de couleur gris jaunâtre.
Cycle de la pyrale
La pyrale est sensible à la température. Elle présente une ou deux générations par an en France suivant les régions, la seconde génération volant pendant l’été.
Dans le cas d'une génération par an (monovoltin), la ponte s’effectue en mai-juin. Les larves, écloses au bout de deux semaines, dévorent d'abord les feuilles avant de creuser des galeries dans la moelle de la tige et d’attaquer les épis. Les larves passent l'automne et l'hiver en diapause dans les tiges puis dans les débris de culture. Elles se transforment en nymphes au printemps suivant.
Dégâts
- Pertes de rendement de 20 à 30% : réduction du nombre et de la taille des grains, épis au sol, etc.
- Difficulté de récolte : phénomène de verse lié à l’attaque des tiges.
- Développement de champignons qui ont une incidence sur la qualité des semences, la qualité sanitaire et le développement de mycotoxines.
Facteurs augmentant le risque de pyrale
- Population importante l’année précédente ;
- Résidus de récolte non broyés ;
- Hiver froid et sec ;
- Printemps chaud et humide ;
- Diminution des surfaces (risque de concentration).