Le sclérotinia du colza
Très préjudiciable au rendement, le sclérotinia du colza peut être contrôlé par une protection fongicide appliquée au bon moment. Le stade clé pour intervenir est le stade G1, c’est-à-dire la chute des premiers pétales.
Comment se développe le sclérotinia du colza ?
Les symptômes du sclérotinia du colza
Le champignon se conserve dans le sol sous forme de sclérotes, amas noirs et irréguliers. Au printemps, les sclérotes forment des apothécies, sortes de bouquet de petits disques beiges au ras du sol.
- Sur les feuilles, une pourriture se développe à partir d’un pétale tombé et collé sur le limbe.
- Sur la tige, des taches blanchâtres se développent à l’aisselle des feuilles en les encerclant formant un manchon blanc ; les tiges peuvent alors plier. Des sclérotes apparaissent ensuite à la fois sur la tige et à l’intérieur de la tige.
La nuisibilité du sclérotinia du colza
Les pertes de rendement peuvent être très élevées, pouvant atteindre jusqu’à 20 q/ha.
Les moyens de lutte contre le sclérotinia du colza
Dans les situations à risques, il est possible de jouer sur la rotation en introduisant des espèces peu sensibles au sclérotinia afin de réduire le stock de sclérotes du sol et favoriser l'épuisement de l'inoculum primaire présent dans la parcelle.
Il est conseillé de traiter en préventif dès la chute des premiers pétales, c’est-à-dire au stade G1 du colza, soit selon les années 6 à 12 jours après l’apparition de la première fleur (stade F1). C’est le stade optimal pour obtenir une efficacité maximale contre le sclérotinia.