La protection fongicide de la betterave
Oïdium, rouille, cercosporiose, ramulariose : dès le début de l’été, la betterave est menacée par différentes maladies foliaires. Comment construire un programme fongicide conforme à vos objectifs ? Les clés du raisonnement et les solutions BASF.
Enjeux et principes du raisonnement
Cercosporiose , ramulariose , rouille , oïdium : dès le début de l’été, la betterave est menacée par différentes maladies foliaires qui peuvent être lourdes de conséquences tant sur la quantité que sur la qualité de la récolte. Protéger ses cultures suppose de savoir identifier ces maladies et d’adapter son programme fongicide au risque maladie ainsi qu’aux conditions de l’année.
Les clés du raisonnement
Le raisonnement de la protection fongicide de la betterave dépend de quatre grands paramètres : le risque régional, le risque agronomique, la sensibilité variétale et la pression maladie.
- Le risque régional
Il résulte du croisement du risque climatique et du risque maladie, lui-même lié à la quantité d’inoculum présent. Il est évalué par l’ITB sur une échelle de 1 à 10 au niveau de chaque microrégion de production.
- Le risque agronomique
Il dépend de la conduite de la culture et des pratiques agricoles associées, comme le montre le tableau ci-contre.
- Le choix variétal
Il sera adapté à l’importance du risque régional, à la date de la récolte souhaitée et aux contraintes de l’exploitation (nombre d’interventions…). Plus le risque sera élevé, plus on aura intérêt à choisir une variété peu sensible à la maladie dominante.
- La pression maladie
Avant toute intervention phytosanitaire, on évaluera le niveau des maladies parcelle par parcelle. Pour cela, on effectuera des comptages pour estimer le pourcentage de feuilles atteintes et on se reportera aux seuils définis par la filière (notes régionales de l’ITB et BSV).
Construire son programme fongicide
Efficace et peu onéreuse rapportée au produit de la récolte, la protection fongicide de la betterave est relativement simple à mettre en œuvre : les programmes comptent rarement plus de deux traitements.
- Premier passage
On utilisera un produit haut de gamme, assurant une efficacité maximale et une bonne persistance d’action. Il sera choisi en fonction de la maladie dominante.
- Deuxième passage
Si nécessaire, on complétera par un second traitement avec un produit utilisant d’autres modes d’action.
Pour une bonne gestion des modes d’action fongicides, n’utiliser qu’un seul produit à base de strobilurines par campagne.
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