Tenez compte des conditions météorologiques avant toute intervention
La plupart des applications interviennent à une période où les conditions météo sont variables. Vent, hygrométrie, température sont les trois facteurs climatiques à prendre en compte pour réduire les risques de pollution et assurer l’efficacité des traitements.
Intervenez en l’absence de vent pour éviter les dérives
Le vent entrainant une dérive des gouttelettes de produit de leur trajectoire, il est interdit de traiter lorsque sa vitesse est supérieure à 19 km/h (ou 5 m/s), quel que soit le type de buse utilisé.
Privilégiez une hygrométrie élevée pour une pulvérisation optimale
L’hygrométrie est importante pour de nombreux fongicides : plus elle est élevée, meilleure sera la pénétration des produits. En revanche, lorsque l’hygrométrie est faible, une partie de la bouillie pulvérisée se volatilise avant d’atteindre la végétation. Il ne faut donc pas traiter avec un taux d’humidité inférieur à 50%.
Attendez des températures douces pour le traitement fongicide
Le fongicide pénètre mieux si la température est suffisante (> 12°C). La plage de températures idéale est comprise entre 8°C la nuit et 25°C le jour. Référez-vous aux limites fixées sur le produit et évitez de traiter en période de fortes chaleurs. Si la différence de températures est trop forte entre le jour et la nuit ou si les températures sont trop élevées, la diffusion du produit risque d’être perturbée et de provoquer une phytotoxicité.
Astuces pour évaluer les conditions extérieures et prendre la bonne décision :
- Investissez dans un anémomètre pour vérifier la force du vent et évaluer les risques de dérive
- Utilisez un hygromètre pour évaluer correctement le niveau d’humidité de l’air au moment du traitement
- Pour évaluer les conditions de traitement, tenez votre thermo-hygromètre à bout de bras à hauteur de la rampe dans le champ