BASF s’engage dans la lutte contre les résistances

L’implication de BASF sur la question de la résistance des bioagresseurs aux produits phytosanitaires se traduit par une identification des risques dès le lancement de nouveaux produits et par une surveillance de leur efficacité en laboratoire comme au champ.

Elle passe aussi par la diffusion de recommandations régulières permettant aux agriculteurs de définir leurs stratégies de gestion des modes d’action.

Identification du risque au lancement des produits

Dans le cadre de l’autorisation de mise sur le marché d’un nouveau produit phytosanitaire (= homologation), il est demandé aux firmes d’évaluer le risque d’apparition de résistance aux matières actives qui le composent chez le bioagresseur-cible, ainsi que les stratégies qui peuvent être envisagées pour la gestion de ce risque. Ce dernier est approché sous trois angles :

  • Facteurs associés au produit : famille(s) chimique(s), matière(s) active(s), mode(s) d’action, éventuels mécanismes de résistance déjà répertoriés chez le bioagresseur-cible ou chez des organismes proches, présence de résistances croisées et/ou multiples, etc..
  • Facteurs associés au bioagresseur visé : cycle de développement, existence d’une phase de reproduction sexuée, capacité d’adaptation, propension de dissémination, faculté à développer des résistances, etc.
  • Facteurs associés aux pratiques agronomiques : conditions d’utilisation du produit (dose, date d’application, nombre d’applications, conditions d’application…), autres modes d’action disponibles sur le marché, accessibilité à la lutte génétique, pratiques culturales, etc.

Détection et caractérisation précoces des résistances

Si le risque de développement de résistance est avéré, nous mettons en place un dispositif de surveillance. Nous suivons ainsi l’efficacité pratique du produit au travers de deux méthodes d’évaluation complémentaires.


Les monitorings

Les monitorings sont des outils de laboratoire qui permettent d’observer l’évolution de la sensibilité d’un bioagresseur à une matière active donnée (développement, stabilisation, régression). Plusieurs méthodologies peuvent être mises en place (approches biologiques sur boîte de Pétri avec des souches vs des populations, en serre sous conditions contrôlées, approches moléculaires, etc.). Pour BASF, c’est la complémentarité des approches et des expertises qui garantit l’analyse la plus fine et, par conséquent, les recommandations les plus fiables.


Les essais de valeur pratique

Les essais sont des outils de terrain qui permettent d’observer l’efficacité des produits formulés utilisés dans les mêmes conditions qu’un agriculteur. Grâce à ces essais dits de valeur pratique, il est possible de valider les meilleures stratégies d’utilisation d’un produit et de valoriser les points forts des différents modes d’action mis en œuvre. La gestion des modes d’action ne doit pas se faire au détriment de l’efficacité des programmes !


Recommandations pour l’élaboration des programmes

Chaque année, la confrontation des résultats issus de ces deux méthodes nous conduits à élaborer des recommandations pour l’année suivante. Le respect de ces préconisations doit permettre d’optimiser l’efficacité des programmes de protection des cultures mis en œuvre par les agriculteurs.

La résistance n’explique pas tous les échecs au champ

Si le développement de résistances aux produits phytosanitaires est à l’origine d’un certain nombre de difficultés – notamment en matière de désherbage – il n’explique pas tous les échecs au champ.

Les premières causes d’échecs sont principalement liées aux modalités d’application des traitements : choix des produits, positionnement, cadence, qualité de la pulvérisation, etc.

En savoir plus sur les résistances aux produits phytosanitaires

La résistance des bioagresseurs (maladies, adventices, ravageurs) à certains produits phytosanitaires est un sujet de préoccupation majeur pour tous les professionnels de l’agriculture. Pour prévenir et gérer le développement des résistances, il est essentiel de bien en connaître les mécanismes.

La résistance aux matières actives phytosanitaires fait appel à des mécanismes biochimiques, physiologiques ou comportementaux pouvant être très complexes. Attention, tout échec au champ n’est pas synonyme de résistance ; un diagnostic doit être établi au laboratoire.

Savoir comment les matières actives des produits phytosanitaires agissent sur le métabolisme et les fonctions vitales des bioagresseurs constitue un atout quand on veut adopter une stratégie volontariste de gestion des modes d’action. Aperçu des principaux modes d’action fongicides, insecticides et herbicides.

L’évolution de la sensibilité aux fongicides de certains champignons pathogènes suscite de légitimes inquiétudes. Elle n’est pourtant pas une fatalité. Il est possible de préserver l’efficacité des modes d’action fongicides en respectant quelques principes simples… c’est ce que l’on appelle « gérer les modes d’action ».

Pour limiter le développement des résistances aux herbicides, il est plus que jamais nécessaire de raisonner son désherbage dans le cadre de la rotation, en intégrant les bonnes pratiques agronomiques et en gérant correctement les modes d’action herbicides.

La moindre sensibilité aux matières actives insecticides développée par certains ravageurs n’est pas une fatalité. Il est possible de lutter contre ce phénomène en articulant mesures prophylactiques et gestion raisonnée des modes d’actions insecticides.

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