Confusion sexuelle : les règles à respecter sur les chantiers de pose des diffuseurs
L’utilisation de phéromones pour lutter contre les vers de la grappe se répand dans les vignobles. La pause des diffuseurs au début du printemps est l’occasion de rappeler que cette substance naturelle reste un produit phytosanitaire, donc actif, et qu’elle doit être manipulée avec quelques précautions.
Le retour du printemps marque le début des chantiers de pose de diffuseurs de phéromones dans les vignobles. Du moins ceux qui ont opté pour la confusion sexuelle comme moyen de lutte contre eudémis et cochylis, les redoutables tordeuses de la grappe.
Ces chantiers, qui concernent des îlots d’un même tenant au sein d’une grande propriété ou d’une commune, réclament une main-d’œuvre importante mais pas forcément sensibilisée aux enjeux de la protection phytosanitaire. Ils sont souvent l’occasion de moments de convivialité qui pourraient faire oublier qu’il ne s’agit pas là d’une opération banale. Certes, les diffuseurs de phéromones sont une solution naturelle, utilisée en agriculture biologique, mais ils n’en restent pas moins des produits phytos. Et comme tel, ils obéissent à de strictes conditions d’emploi.
En tant que pionnier de la lutte intégrée avec sa gamme Rak® , BASF recommande donc à chaque animateur d’îlot de prendre quelques minutes avant de lancer le chantier pour rappeler les précautions à prendre quand on manipule des diffuseurs.