Taux de glomérules en G1 : un bon indicateur pour adapter sa protection insecticide contre les tordeuses
A partir de début avril à mi-mai, il est recommandé de procéder à un comptage des glomérules contruits par les larves pour se faire une idée de l’importance de la population d’eudémis et de cochylis. Dans le cadre de la confusion sexuelle par exemple, au-delà de 30% des inflorescences touchées (seuil variable en fonction des régions, se renseigner auprès du conseiller du vignoble), il est nécessaire de prévoir un traitement insecticide classique pour abaisser la population de la 2ème génération à un niveau contrôlable par la solution Rak®.
Les glomérules : un indicateur de dégâts en G1
Les larves issues de la ponte de la première génération de tordeuses (G1) se nourrissent en dévorant partiellement les boutons floraux avant de se constituer un abri en les regroupant à l’aide d’un fil de soie : c’est ce qu’on appelle les glomérules. Ils sont un indicateur du niveau de dégâts en G1. Les glomérules apparaissent selon les régions entre début mai et début juin.
Ces dégâts sont souvent négligeables. Les pertes liées à la 1ère génération sont généralement compensées notamment par des baies plus volumineuses. Les larves vont ensuite se transformer en chrysalides pour donner la deuxième génération de tordeuses (G2), beaucoup plus dommageable pour les grappes.
Un comptage pour décider d’une intervention insecticide
En fin de G1, on procédera au comptage des glomérules sur au moins une cinquantaine de grappes en parcourant plusieurs rangées dans la parcelle et on ramènera ce chiffre à un nombre de glomérules pour 100 grappes (%).
En lutte insecticide classique, au-delà de 30 glomérules pour 100 inflorescences (seuil variable selon les régions), l’application d’un insecticide est nécessaire. En confusion sexuelle , si ce seuil est atteint, une intervention chimique est également recommandée pour abaisser la population de la deuxième génération à un niveau contrôlable par la solution Rak®.
Lorsque la décision d’intervention est prise, on traitera de préférence en préventif en début de G2, soit avec un traitement ovicide, soit avec un larvicide précoce. Il est donc nécessaire de suivre l’évolution du piégeage pour positionner ce traitement en tout début de vol de 2ème génération.