Vignerons, vous pouvez être fiers !
Le vignoble français est une richesse pour notre pays que le monde entier nous envie : beauté des paysages, qualité et diversité des vins produits, savoir-faire des producteurs, mais aussi un certain art de vivre en lien avec une gastronomie largement reconnue. Viticulteurs et vignerons, vous êtes de vrais contributeurs de cette image positive qui rayonne au-delà de nos frontières ! Beaucoup d’attraits sont issus du travail de générations de vignerons et de viticulteurs qui ont appris à gérer cette plante peu docile pour en tirer le meilleur. Vous devez être fiers de votre métier et faire savoir tout ce que vous faites au quotidien pour défendre ce savoir et ce patrimoine. Plus que jamais, BASF est présent à vos côtés pour vous aider à promouvoir votre métier et l’expliquer au grand public, souvent pas assez informé !
En podcast, nous abordons également le thème suivant : en quoi la protection du vignoble est-elle utile ? La réponse de notre expert Vincent Jacus !
« La filière viti-vinicole, c'est le premier secteur de l'agriculture française en valeur, bien avant les céréales. Et le deuxième contributeur à la balance commerciale française, juste après l'aéronautique, avec 14 milliards d'exportations. Sans compter 550 000 emplois directs et indirects... et que serait la France sans ses paysages façonnés par les grecs, les romains ou les moines cisterciens ? Vignerons, vous pouvez être fiers ! »
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Une profession qui progresse sans cesse
Depuis de nombreuses années, la filière viti-vinicole est engagée dans une démarche de progrès continu en matière de protection des vignes contre les bioagresseurs. Au-delà de l’emploi de spécialités de plus en plus respectueuses de l’homme et de l’environnement, cette démarche de progrès se traduit notamment par une baisse d’utilisation des produits phytosanitaires, une réduction du dosage des produits utilisés, un développement de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE). Résultat : une qualité sanitaire des vins toujours plus rassurante.
- 74% des matières actives ont été retirées du marché entre 1990 et 2014
Sous l’effet d’une réglementation toujours plus stricte et du développement de molécules innovantes, trois matières actives sur quatre ont été retirées du marché en vingt-cinq ans, à commencer par les plus dangereuses. (source : DG Sanco) - Produits : des doses d’utilisation toujours plus faibles
En soixante ans, les doses de produits appliquées à l’hectare ont été divisées par plus de 34. Plus efficaces et moins toxiques, les nouvelles matières actives sont utilisées à des doses de plus en plus faibles. Ainsi en termes de dose d’homologation à l’hectare, la moyenne des doses d’homologation était de 1858 g / ha toute culture confondue en 1950 ; elle était de 54 g / ha en 2009 ! (source : UIPP)
- Les viticulteurs se tournent vers la certification HVE
6699 exploitations viticoles sont certifiées HVE (haute valeur environnementale) au 1er juillet 2020. C’est 80% du total des exploitations agricoles françaises HVE, preuve, si nécessaire, que la filière viticulture est largement engagée dans la transition agroécologique. - Sécurité sanitaire des vins : un constat rassurant
Un bilan des analyses de vins réalisées entre 2015 et 2018 par deux laboratoires certifiés ont révélé que la totalité des vins analysés était conforme à la réglementation : 32% ne présentaient aucun résidus détectables, 75% contenaient moins de 5 résidus différents et les teneurs moyennes étaient inférieures à 1% de la limite maximale autorisée. (source : OIV)
Podcasts - Pour aller plus loin
En Podcast : la protection du vignoble, un métier en pleine transition.
Comment le marché phytosanitaire en France a-t-il progressé au cours de ces 30 dernières années ?
Pour Pierre-Antoine Lardier, expert du marché viticole chez BASF :
« Pour être durable, la viticulture doit être rentable. Il faut combattre les ennemis des cultures ! Cela s’est fait tout d’abord, avec de la chimie minérale, puis organique. Au fur et à mesure du temps, les innovations se sont affinées, et améliorées en fonction aussi des problèmes donnés. Aujourd’hui, on cible les ravageurs ou les pathogènes à des stades très précis que la recherche a défini comme les meilleurs pour réussir. On traite au bon moment, avec le bon produit. Et on fait attention, à l’eau, à l’air… La gestion de l’enherbement a beaucoup évolué, aussi, par exemple. Il a fallu du temps pour développer ces solutions… Soyons confiants ! Les produits s’améliorent, les pratiques s’améliorent, les compétences s’améliorent, le niveau de formation s’améliore. L’agriculture restera le plus beau métier du monde, grâce aux progrès déjà faits, et qu’elle continuera à faire. »
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