Risque de verse : comment réguler la croissance de l'orge ?
Les conséquences de la verse dans une parcelle peuvent être importantes, aussi bien en termes de rendement que de temps de récolte et de qualité sanitaire, donc de prix de vente. C’est pour cette raison que la régulation de la croissance de l'orge est une pièce importante du dispositif d’optimisation de la production céréalière. Faites ici votre diagnostic verse !
Les stades clés de la régulation de l'orge
Les régulateurs de croissance permettent d’agir sur l’architecture de la plante. Encore faut-il bien repérer les stades clés du développement de l'orge, de l’épi 1 cm à la dernière feuille pointante
La croissance de la plante est pilotée par des substances naturelles qui circulent dans les tissus à des stades donnés du développement. Ce sont les messagers de la croissance (ou hormones végétales).
Chaque messager est un régulateur biologique naturel. Il coordonne la croissance et le développement de la plante par des effets précis.
Le port et la forme de la plante dépendent de l’équilibre de ces messagers de la croissance. Modifier cet équilibre avec des régulateurs de croissance permet d’agir sur l’architecture de la plante.
Les régulateurs influent principalement sur les gibbérellines, les auxines et l’éthylène.
Les stades clés de la régulation de l'orge sont les suivants. Ils interviennent généralement entre le 30e et le 37e jour suivant le semis.
- Epi 1 cm
- 1 noeud
- 2 noeuds
- Dernière feuille pointante
Optimiser l’action des régulateurs
Pour que les régulateurs de croissance produisent leur effet maximal, vous devez traiter des céréales en bon état végétatif et avec de bonnes conditions climatiques.
Bonnes conditions climatiques
Il convient de réguler par temps poussant :
- temps clair lumineux;
- en dehors d’une période de sécheresse;
- en dehors d’une période de fortes amplitudes thermiques (écarts de 15 °C max.) et en dehors des périodes gélives.
Bon état végétatif
Mieux vaut reporter l’application si la culture présente :
- une faim en azote, des symptômes de carence ;
- des symptômes importants de maladies ;
- des signes d’asphyxie suite à un excès en eau ;
- des symptômes de phytotoxicité d’un herbicide ;
- des brûlures dues au gel.