Les maladies du colza

Très préjudiciable au rendement, le sclérotinia du colza peut être contrôlé par une protection fongicide appliquée au bon moment. Le stade clé pour intervenir est le stade G1, c’est-à-dire la chute des premiers pétales.

Présent en général dans le sud de la France, l’oïdium peut apparaître dans les zones nord en cas d’hiver et de printemps assez chauds et secs. Il peut alors être contrôlé par une intervention fongicide.

L’alternaria se développe au printemps sur les siliques, au cours des périodes orageuses. Le risque est plus élevé dans les fonds de vallée, en bordure maritime et surtout sur cultures versées.

La cylindrosporiose se manifeste ponctuellement, principalement lors d’automnes et de printemps pluvieux. Elle sera, dans ce cas, à surveiller de près. La maladie est surtout présente dans le nord, l’est, le bassin parisien et le centre de la France.

Le phoma est l’une des maladies les plus préjudiciables du colza. Pour l’éviter, il est important de mettre en oeuvre les mesures de prophylaxie connues et d’opter pour les variétés les moins sensibles. Dans les situations à risque, il est possible d’intervenir avec un fongicide efficace à l’automne.

Mycosphaerella est favorisé par un temps humide et des températures douces (13 à 18°C), on le retrouve donc préférentiellement sur la façade océanique aux hivers doux et pluvieux

Le mildiou, l'hernie, ou encore le pseudocercosporella peuvent aussi provoquer ponctuellement des dégâts sur le colza.