Le puceron du feuillage des céréales
Le puceron du feuillage, M. dirhodum, est le moins préjudiciable des pucerons des céréales.
Description du puceron du feuillage
L’adulte mesure de 2 à 3 mm, de forme allongée, vert jaunâtre, avec une ligne sombre ondulée sur le dos. Ses cornicules sont assez longues, légèrement coniques, vert pâle avec des stries apicales.
Biologie du ravageur
Les hôtes primaires sur lesquels la conservation hivernale a lieu sous forme d’oeufs appartiennent au genre Rosa.
M. dirhodum est également capable de persister sous forme parthénogénétique pendant les hivers doux sur céréales à paille.
Au printemps, les oeufs produisent des générations de femelles aptères puis des fondatrigènes ailées qui migrentpour coloniser les céréales à paille (blé et orge) qu’on retrouve principalement pendant la montaison sur les feuilles (partie inférieure) et sur les tiges. Apparaissent ensuite des formes ailées qui se portent alors sur d’autres graminées (graminées sauvages, feuilles de maïs).
Plantes hôtes :
- Hôte primaire : plusieurs espèces du genre Rosa (rosiers, églantiers).
- Hôtes secondaires : les graminées et notamment l’orge, le blé et le maïs.
Dégâts dus au ravageur
Parmi les 3 espèces de pucerons inféodées aux céréales, M. dirhodum est sans doute le moins préjudiciable. Seules les fortes infestations peuvent provoquer des dégâts significatifs sur céréales, par prélèvement de sève et injection de salive toxique (blocage de croissance).
Ce puceron est également capable de transmettre le virus de la jaunisse nanisante lorsqu’il est présent précocement sur les stades sensibles des céréales d’hiver (avant stade épi 1 cm).
Seuil d'intervention et lutte chimique
Les populations doivent être surveillées. Le seuil de nuisibilité au-delà duquel il est conseillé de traité est de l’ordre de 20-30 pucerons par tige.