Oïdium des pêchers et abricotiers : symptômes, traitement et solutions
Maladie importante dans les vergers, l’oïdium peut être responsable de dégâts importants sur les productions de pêches et d’abricots. L’oïdium a une nuisibilité directe en rendant les fruits impropres à la commercialisation. Cette maladie est provoquée par le champignon Podosphaera pannosa et est reconnaissable par les plages de feutrages blanchâtres caractéristiques. A partir du stade durcissement du noyau, les lésions dues à l’oïdium sur les fruits constituent une porte d’entrée aux contaminations par les monilioses. Les fruits touchés sont recouverts de plages de feutrage blanchâtre très caractéristiques.
Carte d'identité de l'oïdium du pêcher
Symptômes
Sur fruits : l’oïdium attaque les jeunes fruits de pêches et d’abricots dès qu’ils atteignent le stade sensible de 7 à 8 mm de diamètre. Les fruits touchés sont recouverts de plages de feutrage blanchâtre très caractéristiques. Des dégâts peuvent aussi être observés sur feuilles.
Facteurs favorables
Conditions climatiques : l’oïdium du pêcher et de l’abricotier est souvent considéré comme un parasite de stress hydrique, c’est-à-dire qui s’installe après un manque d’eau chez les arbres.
Nuisibilité
L’oïdium, lorsque le niveau d'infestation est élevé, a une nuisibilité directe en rendant les fruits impropres à la commercialisation. Il est aussi très préjudiciable à la récolte en permettant aux monilioses de s’installer.
Moyens de lutte contre l’oïdium des pêchers et abricotiers
Les fruits sont très sensibles à l'oïdium dès le stade 7-8 mm. A partir du stade "durcissement du noyau", la lutte anti-oïdium et celles contre les monilioses doivent être gérées simultanément.
Le choix d’un fongicide polyvalent permet de prévenir les attaques des deux maladies.