Accompagner les agriculteurs dans la transition agroécologique
Afin de réduire les intrants, les itinéraires techniques avec des plantes compagnes se développent en culture de colza. Dans le cadre de cette stratégie agroécologique nous proposons nos solutions. Outre la protection contre les bioagresseurs, elles accroissent la résilience et la productivité de la culture. La formation des agriculteurs et des techniciens sur le biocontrôle constitue le second pilier de notre engagement pour accompagner les acteurs du terrain.
Notre objectif est d’accompagner les agriculteurs dans la mise en place d’itinéraires techniques fondés sur les principes de l’agroécologie. Ils visent la réduction des intrants et préservent la compétitivité de chaque production. Nous travaillons deux principaux leviers : l’intégration de nos solutions dans ces modèles et le déploiement du biocontrôle. Nous étudions par exemple la culture du colza associée aux plantes services. Un tel itinéraire génère des bénéfices environnementaux additionnels : préservation de la ressource en eau, stockage accru du carbone dans les sols via la biomasse restituée, développement de la biodiversité.
Accompagner les nouveaux itinéraires techniques agroécologiques avec nos solutions
L’association du colza a une légumineuse se développe. Les plantes de services, comme les féveroles, possèdent un effet répulsif contre la grosse altise. Elles bloquent la croissance des mauvaises herbes. Pour renforcer l’objectif de réduction des intrants, nous nous inscrivons dans ces itinéraires qui s’appuient sur les interactions naturelles au sein des agrosystèmes. Notre solution de biocontrôle en traitement semence favorise l’implantation du colza, le rendant plus résilient face aux bioagresseurs du sol et stimule sa croissance. En cours de cycle végétatif, la destruction de la plante associée s’avère nécessaire pour préserver la nutrition du colza. Elle est raisonnée avec un herbicide sélectif. L’ajustement de la dose s’effectue grâce à notre outil d’aide à la décision xarvio®.
Nos objectifs
Les relations de confiance et de proximité établies avec les agriculteurs et leurs techniciens nous permettent de proposer des indicateurs de suivi afin d’évaluer les progrès réalisés en lien avec les nouveaux itinéraires agronomiques.
- 20 % des hectares de colza associés à des légumineuses (féverole…), intégrant au moins une solution BASF en 2025 ;
- 40 % des hectares de colza associés à des légumineuses (féverole…), intégrant au moins 2 solutions BASF en 2030.
Une expérimentation a été conduite dans la Vienne avec le GIEE Du Gué de Sciaux sur la campagne 2019-20020. Son objectif est d’évaluer l’efficacité des nouveaux itinéraires permettant de mieux protéger la ressource en eau. Elle est soutenue par le syndicat des Eaux de la Vienne. Le colza a été semé en association avec de la féverole pour contrôler la grosse altise, dont les larves creusent des galeries à l'intérieur des jeunes tiges et des pétioles. La légumineuse est reconnue pour son effet répulsif sur ces insectes.Les semences de l’oléagineux ont été traitées avec le produit de biocontrôle Integral Pro. Résultat : la culture est très bien implantée. Les attaques d’altises ont fortement diminué puisque 2,5 fois moins de larves ont été décomptées en sortie d’hiver dans ces essais par rapport au témoin conduit classiquement. L’itinéraire produit trois fois plus de biomasse, il capte plus de carbone.
En savoir plus sur l'implantation du colza
Sensibiliser et former les techniciens de la distribution agricole
Le déploiement du biocontrôle constitue un autre axe de travail efficace pour réduire l’utilisation des traitements conventionnels. L’adoption de ces solutions nécessite un accompagnement sur le terrain des agriculteurs et de leurs techniciens. Nous souhaitons que les techniciens de la distribution agricole puissent bénéficier des formations proposées par la Chaire Bio4Solutions mis en place par l’Université de Lorraine et dont BASF est partenaire.
Nos objectifs
- 20 % des techniciens de la distribution formés au biocontrôle en 2025
- 50 % des techniciens de la distribution formés au biocontrôle en 2030